L’année dernière, le SPSIC célébrait son 60e anniversaire d’existence.
Le 16 octobre 1963, quelque 250 infirmières de l’hôpital Sainte-Justine déclenchaient une grève historique qui allait paver la voie à l’amélioration des services et des conditions de travail dans tout le réseau québécois de la santé et des services sociaux.
Après avoir tenté par tous les moyens d’obtenir plus d’emprise sur l’organisation du travail et des services, les « douces », comme on les avait baptisées à l’époque, ont décidé de prendre les grands moyens pour se faire respecter de leur employeur et du gouvernement. Elles ont eu raison de le faire, puisqu’à l’issue de cette grève, elles ont obtenu des changements majeurs qui structurent le réseau encore aujourd’hui.
Parmi ces gains, notons un comité paritaire permanent au sein duquel l’employeur et le syndicat peuvent maintenir un dialogue pour régler divers problèmes, par exemple les questions d’organisation du travail et de fardeau de tâche. De même, la reconnaissance syndicale et l’affichage des postes, aujourd’hui tenus pour acquis, sont directement issus de cette lutte.